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La saga du swing et du charme - Partie 6
Dans l'article précédent , j'évoquais déjà le parallèle entre les crooners et le 7ème Art. Mais, il me semble intéressant de revenir quelques instants sur le contexte qui contribua à cette association...
Les vedettes apprennent à parler
Les années 30 marqua la fin des années folles et le début d'une dégringolade historique de la bourse de New York qui déclencha une crise financière sans précédent. Paradoxalement, cette période de récession attira énormément de gens dans les salles de cinéma où les fastes et le luxe des productions hollywoodiennes étaient à des années-lumière de ce que vivaient les spectateurs dans la réalité. Mais la population avait plus que jamais besoin de distractions.
Depuis 1929, le cinéma n'était plus muet, certaines carrières se brisèrent (John Gilbert, Lon Chaney), d'autres n'eurent d'autres choix que de s'adapter à cette nouvelle technologie tels que Mary Pickford, Douglas Fairbanks Sr., John Barrymore, Greta Garbo et de nouvelles stars apparurent. L'avènement du parlant coïncidant à l'âge d'or du music-hall; il était donc inévitable que Hollywood fit main basse sur celui-ci et de ce que Broadway était en mesure d'offrir. la comédie musicale était née et celle-ci révéla les talents vocaux de vedettes comme Laurel et Hardy, Joan Crawford, Bessie Love, Jeanette MacDonald pour la MGM, de Maurice Chevalier à la Paramount, la Fox avec Bing Crosby ou encore la RKO avec Fred Astaire et Ginger Rogers. "A partir de maintenant la voix sera l'élément primordial de la réussite au cinéma" proclame cette publicité, ci-dessous.
Bien sûr, d'autres styles cinématographiques eurent également beaucoup de succès tels que les films de gangsters, les westerns, les films de guerre ou familiaux (Shirley Temple), mais là n'est pas mon propos dans cette chronique sur la musique et parallèlement à l'émergence des crooners.
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Commentaires
Coucou Fred ! Un billet que j'ai aimé lire et on comprend mieux du coup .
Bises bon dimanche .